Quel est la meilleure stratégie à adopter face à l’accélération du cloud ?

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Des technologies émergentes, comme l’Intelligence artificielle (AI), l’Internet des Objets (IoT) ou le machine learning ont profondément modifié le fonctionnement des entreprises et les conditions de leur réussite dans l’économie numérique. Le Cloud, qu’il soit public, privé ou hybride, ne cesse de gagner du terrain.

Les grandes entreprises ont rapidement adopté le cloud computing au cours des 10 dernières années, et cette tendance, loin de fléchir, devrait même s’accélérer. Cependant, Les récentes attaques associées à l’Internet des Objets soulignent à quel point il est simple de transformer des milliards de dispositifs en armes dont l’impact est particulièrement lourd sur l’économie digitale.

Voilà pourquoi Pure Storage a bien voulu étudier la façon dont les entreprises articulent infrastructure et applications pour leurs besoins actuels et dans une perspective d’avenir.

L’entreprise a dévoilé les conclusions de son étude Evolution. Une enquête indépendante réalisée dans 24 pays (États-Unis, EMEA et Asie-Pacifique) auprès des responsables informatiques de plus de 9 000 sociétés.

L’enquête montre que les solutions numériques génèrent aujourd’hui près de la moitié des recettes des entreprises françaises (43 % en moyenne), que ce soit par le biais d’applications client ou de fonctionnalités back-office.  De toute évidence, la transformation numérique des entreprises est bel et bien en marche.

Pourtant, l’existence d’une complexité technique et d’incertitudes sur la stratégie à adopter au niveau de l’infrastructure empêchent les entreprises de devenir effectivement et pleinement numériques. Si les clouds public, privé et hybride, le mode SaaS et les environnements classiques sur site se sont réellement développés, les entreprises ont encore des hésitations sur l’endroit où placer des charges de travail précises.

  • En moyenne, les entreprises font tourner 42% de leurs applications sur des infrastructures traditionnelles sur site, contre seulement 22% sur un cloud public et 23% sur un cloud privé.
  • Le cloud public devrait se développer dans les deux années à venir (57% des personnes interrogées comptent l’utiliser davantage). En parallèle, les services de cloud privé (51%) et SaaS (43%) connaissent également une hausse d’intérêt significative. Côté infrastructures traditionnelles sur site, les intentions d’augmenter leur utilisation sont plus faibles, à 35%.
  • Malgré une hausse d’intérêt vers le cloud public, principalement grâce à des avantages de disponibilité (50 %), de réduction des coûts (44 %) et de performance (44 %), la sécurité reste le principal inconvénient (32 %). Cela explique pourquoi un nombre important de sociétés qui utilisaient le cloud public ont récemment rapatrié sur site tout ou partie de leurs charges de travail. Ainsi, en France, 66% des entreprises déclarent avoir réduit leur usage du cloud public au cours des 12 derniers mois, pour des raisons de sécurité.
  • Actuellement, 43% des entreprises prévoient d’utiliser davantage le mode SaaS au cours des 18 à 24 prochains mois.

« Les technologies émergentes sont à l’origine d’une véritable transformation numérique, mais pour ce qui est du cloud public, les entreprises sont dans une vraie valse-hésitation », note Laurent Martini, Country Manager France de Pure Storage.

De plus en plus d’entreprises adoptent un modèle multi-Cloud. Si elles ne veulent pas être laissées pour compte dans un monde numérique en rapide mutation, elles doivent agir. Ainsi, pour avoir une sécurité optimale au sein des clouds privés, publics et hybrides, les organisations doivent renforcer, voire redéployer leur sécurité, pour mieux s’adapter à des environnements temps-réel multisites et rapides.

« Plutôt que de considérer le cloud et le stockage sur site comme des offres concurrentes, les entreprises devraient les voir comme des solutions complémentaires. Elles obtiendraient ainsi des infrastructures de stockage adaptables et évolutives, qui leur permettraient de tirer des données le meilleur parti possible. » ajoute Laurent Martini.

La publication de cette étude coïncide avec une période de grand engouement pour le Cloud. Selon IDC, au moins la moitié des dépenses informatiques seront consacrées au Cloud d’ici 2018. D’ici 2020, elles représenteront 60 % des dépenses totales en infrastructure informatique, et 60 à 70 % de toutes les dépenses en logiciels, services et technologies.

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Directrice de Globb Security France et Espagne. Journaliste et rédactrice. Avant son incorporation à GlobbTV, elle a développé la plupart de son activité dans le groupe éditorial Madiva. Twitter: @Drodriguezleal.

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