L’architecture Zéro Trust : un modèle essentiel pour les entreprises dans le monde d’après

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Ces derniers mois, les entreprises n’ont de cesse d’adapter leurs pratiques et leurs processus face à des modèles IT en constante évolution. L’architecture Zero Trust se présente comme un modèle tourné vers l’avenir, capable de les aider à répondre à leurs besoins et appréhender les défis post crise sanitaire.

A cet effet, Gigamon a mené une étude européenne sur les enjeux de l’architecture de Zero Trust. Il en ressort que 97% des DSI/RSSI ayant entamé leur transition vers le Zero Trust déclarent que sa mise en place a aidé ou pourrait aider leur entreprise à faire face à la crise mondiale actuelle.

Un modèle qui a su trouver sa place

Le modèle Zero Trust a souvent été victime d’une mauvaise réputation et perçu comme un frein à la productivité des salariés, en raison du message qui y était associé « ne jamais faire confiance, toujours vérifier ». L’étude tend à montrer que la tendance s’inverse avec 87% des DSI/RSSI qui ont entamé leur transition vers un modèle Zero Trust déclarent avoir vu leur productivité s’améliorer.

Aujourd’hui, les perceptions du modèle Zero Trust ont évolué et de plus en plus d’entreprises semblent particulièrement s’y intéresser. En effet, 76% des décideurs en ayant connaissance du modèle sont des adeptes ou potentiels adeptes du concept positionnant, le positionnant comme un réel différentiateur face à la concurrence.

La pandémie a bouleversé l’organisation de travail des entreprises, les obligeant à adopter le télétravail en urgence. Cependant, ces nouvelles formes d’organisations ont fait naître de nouvelles menaces. Les cybercriminels adaptent leurs méthodes et cherchent par d’autres moyens à tirer profit de la mise en place massive du télétravail et de ces nouveaux modes d’organisation du travail.

C’est dans cas de figure que l’adoption d’une architecture Zero Trust prend tout sens. En effet, elle permet aux entreprises de renforcer la sécurité de leurs réseaux. Toujours selon l’étude, 54% des responsables informatiques déclarent y avoir eu recours afin de sécuriser leur réseau et minimiser les risques.

Des freins encore existant à l’adoption du modèle Zero Trust

Même si le modèle Zero Trust est de plus en plus plébiscité, il existe des freins auxquels les entreprises sont confrontées et qui rendent compliqué son adoption. Les DSI/RSSI ont déclaré que les principaux défis sont le shadow IT et la formation des employés. Par ailleurs, il semble que la culture d’entreprise soit également un obstacle à l’adoption du cadre Zero Trust. En effet, 65des responsables informatiques ayant décidé ne pas l’adopter justifient cette décision en mentionnant l’inadéquation avec la culture d’entreprise comme principale raison.

Entre les nouvelles organisations du travail, les nouveaux défis à relever et l’augmentation des menaces de sécurité. Les entreprises doivent s’assurer d’être correctement armé afin d’appréhender sereinement le futur. Avec l’architecture Zero Trust, les équipes InfoSec peuvent garantir la sécurité de leur entreprise sans compromettre la productivité ou l’expérience utilisateurs.

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