Bercy, Forbes, l’émission Envoyé Spécial, l’académie de Rennes ou le ministère des finances sont seulement quelques desvictimes du dernier attaque suffert par Twitter. Ce matin, plusieurs comptes Twitter appartenant à des médias ou à des institutions ont été brièvement détournés pour afficher des messages en turc critiquant l’Union européenne et plus particulièrement les Pays-Bas. À savoir, samedi, les autorités néerlandaises ont empêché deux ministres turcs de participer sur leur sol à des meetings de campagne en faveur du référendum turc qu’aura lieu dans un mois (16 avril).
Le détournement a touché des centaines de comptes mais, au bout d’une vingtaine de minutes, la situation est revenue à la normale et les tweets postés sur les comptes instantanément supprimés. Certains des messages comparaient les Pays-Bas à l’Allemagne nazie dans un contexte de tensions entre plusieurs pays européens et la Turquie.
Twitter a confirmé ce 15 mars que la vague de publication de détournements était liée à une « application tierce », sans la nommer. L’entreprise a également annoncé que les autorisations de publications de cette application avaient été « immédiatement retirées » et elle affirme avoir ouvert une enquête interne et avoir bloqué les fonctionnalités permettant de publier automatiquement des contenus.
Cependant, ce n’est pas l premier accident de Twitter avec les comptes d ses utilisateurs: pas moins de 32 millions d’identifiants Twitter seraient actuellement mis en vente en ligne à la suite des piratages massifs. Des adresses e-mails, des identifiants et des mots de passe, dérobés directement sur les navigateurs des intenautes. Voici nos astuces pour mieux protéger vos réseaux sociaux , une des cibles préférées des cybercriminels.