Les ransomwares sous Android augmentent plus de 50% en 2016

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Basé sur sa technologie LiveGrid, ESET vient de publier un rapport sur les menaces Android : sur l’ensemble des logiciels malveillants détectés en 2016, la catégorie ransomware a augmenté de plus de 50% par rapport à 2015, le plus fort taux de menaces enregistré.

« Au total, nous avons constaté une augmentation de près de 20% des logiciels malveillants (tous confondus) sous Android en un an. Sur cette plateforme, les ransomwares sont ceux qui se sont le plus développés. Selon le FBI, cette menace aurait rapporté jusqu’à 1 milliard de dollars aux cybercriminels l’année dernière. Avec une forte augmentation au cours du premier semestre 2016, nous pensons que cette menace ne disparaîtra pas de sitôt », déclare Juraj MALCHO, Chief Technology Officer chez ESET et qui abordera ce sujet avec nous lors du Mobile World Congress 2017.

D’ailleurs, n’oublions pas que les appareils mobiles sont l’une des principales voies d’accès aux réseaux d’entreprise et que plus en plus les organisations souffrent des vols de données qui avaient son origine dans les appareils mobiles des employés. Et il est qu’un smartphone infecté peut conduire à une perte d’argent peut près 9.000 euros pour une entreprise.

Au cours des 12 derniers mois, les cybercriminels ont reproduit des techniques identiques à celles utilisées pour la conception de malwares infectant des ordinateurs, afin de concevoir leurs propres logiciels malveillants sur Android : écran de verrouillage, cyrpto-ransomwares… Ainsi, ils ont réussi à développer des méthodes sophistiquées permettant de cibler uniquement les utilisateurs des différentes versions de cette plateforme.

En plus d’utiliser des techniques d’intimidation comme le « Police ransomware », les cybercriminels chiffrent et cachent la charge utile malveillante sous l’application compromise, afin de rendre sa présence indétectable.

D’après les observations d’ESET, les ransomwares sous Android se concentraient sur l’Europe de l’EST puis sur les Etats-Unis en 2015, avant de migrer vers le continent asiatique en 2016. « Ces résultats montrent la vitesse de propagation de cette menace, active à l’échelle mondiale », ajoute Juraj MALCHO.

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